TOUJOURS À LA DÉRIVE
Toujours à la dérive/partie dans le matin/et au lever du jour/pour des contrées lointaines/où le vent emportait/les souvenirs heureux/du temps où nous étions/jeunes et aventureux,/et puis voila l'hivers/avec ses maladies/et ses faux pères noëls./Il pleut dans mon esprit/et j'attendrai toujours/pour venir à l'abri/du grand n'importe quoi.
Mais toi te revoila/scintillant et joyeux/et ton regard bleuté/perché sur un palmier/à l'abri des regards/de ceux qui
ont quitté/le grand n'importe quoi.
Assise sous le pommier/je retrouve le goût/de l'amande et du vin/comme au temps révolu/où nous trouvions enfin/le grand n'importe quoi.
Et tu es reparti/sur ton cheval boiteux/en quête d'aventures/de maintes
découvertes/du grand n'importe quoi.
Je te dis au revoir/et referme la porte/sur ton regard heureux/et ton n'importe
quoi.